Description de la nouvelle
Teinture et peinture sur bois traité:
Teinture et peinture sur bois traité sous pression
Créosote et peinture
Travaux de peinture en automne
Teinture et peinture sur bois traité sous pression
De nos jours, nous observons de plus en plus la présence du bois traité sous pression utilisé pour diverses constructions en bois : parements de maison, patio, terrasses, clôtures, etc.
Ces bois sont connus sous des marques telles que Maibec, Goodfellow, sont écologiques et sont garantis contre la pourriture et l’attaque des insectes.
Le bois est d’abord séché, puis soumis au vide pour éliminer tout l’air contenu dans les cellules du bois. Il est ensuite traité sous pression pendant 48 heures avec un préservatif, qui pénètre profondément et qui est immobilisé dans le bois traité.Ce préservatif est insoluble, non toxique et inodore.
Si le bois est coupé ou percé, on doit enduire les coupes et entailles avec deux applications de préservatif à bois.
Contrairement au bois créosoté, le bois traité sous pression peut recevoir tous les genres de finis pour l’extérieur et constitue le bois idéal pour une finition durable. Le bois demeure sain à cause du préservatif. La finition peut être de multiples couleurs, surtout dans la teinture semi-transparente qui est bien apprécié pour son vaste choix de couleurs.
L’expérience a démontré un accroissement spectaculaire de la durée de la teinture sur bois traité: (pin) le bois traité sur un patio se révèle être très durable.
Pourquoi créosoter le bois !
La créosote est un liquide avec lequel on imprègne le bois pour le rendre imputrescible, c’est-à-dire pour l’empêcher de pourrir. Lorsqu’on y ajoute un pigment de couleur, on obtient les teintures à la créosote.
Peut-on peindre le bois créosoté ?
Non, car la créosote ne sèche pas; si elle semble sèche, c’est qu’elle a pénétré le bois.
La créosote suinte ou saigne à travers les peintures, tout comme un goudron. De plus, elle retarde le séchage de la peinture et peut provoquer des craquelures. Enfin, la peinture y adhère difficilement et pourra même être délavée par de fortes pluies.
Peut-on apprêter une surface créosotée ?
Jusqu’à aujourd’hui, cette option semble ordinaire, voire même impossible. Même avec une peinture d’aluminium ou avec des peintures généralement appliquées sur l’asphalte, telles les peintures à signalisation routière, ou les peintures au latex acrylique pour l‘extérieur, apprêter une surface créosotée n’est pas une bonne option.
Toutefois, l’arrivée sur le marché de produits, tel que la laque pigmenté blanche, a offert une solution. Ils permettent d’isoler la créosote, c’est-à-dire de former une barrière pour empêcher elle-ci de suinter à travers les couches de finition. Par la suite, l’emploi d’une teinture opaque au latex permettra d’uniformiser une teinte sans problème.
Travaux de peinture en automne
Profitons des derniers beaux jours
L’automne est une excellente saison pour effectuer des travaux de peinture à l’extérieur, notamment sur le bois des bâtiments. En été, l’aération de la maison et le soleil permettent au bois de sécher rapidement; l’humidité, principale cause du cloquage et du pelage, est alors éliminée.
Gare à la rosée
La rosée, qui conserve aux fleurs leur fraîcheur, n’est pas aussi bénéfique à la peinture fraîche. Le matin, avant de commencer à peindre, il faut donc attendre que la surface soit réchauffée et que la rosée soit dissipée. L’après-midi, vous prendrez congé assez tôt, afin que la peinture ait le temps de faire prise avant la tombée de la rosée.
La condensation de rosée sur la peinture fraîche entraîne des pertes de lustre plus ou moins régulières, particulièrement apparentes sur les toitures. Cette condensation nuit surtout à l’application de la peinture d’aluminium.
L’humidité cause parfois des problèmes encore plus graves, tel que le pelage. Nous nous en rendons compte seulement une fois que les travaux ont été exécutés.
Le soleil est trompeur
En automne, le soleil peut nous sembler chaud, mais l’air ambiant demeure frais. On devra alors se rappeler qu’il ne faut jamais peindre lorsque la température est inférieure à 10 degrés Celcius (50 F). Il faut également permettre à la surface d’atteindre le même degré de température. La peinture froide est plus épaisse et plus difficile à étendre. La peinture à l’alkyde ou à l’huile appliquée en couches épaisses risque de se rider, car elle met plus de temps à durcir complètement.
Il vaut mieux réchauffer la peinture que de la diluer et risquer qu’elle coule ou s’affaisse. Enfin, rappelons-nous que toute peinture sèche plus lentement au froid : il ne faut pas être surpris qu’après une nuit fraîche la peinture posée la veille soit encore collante.
(Toutes ces informations techniques ont été prises chez Sico.)
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